Prolongé d’un an dans la dernière loi de Finances, le Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) a subi quelques retouches. Mais, en attendant de disparaître, il peut considérablement alléger le budget lié au remplacement de votre vieille chaudière.
Le principe du CITE
Le Crédit d’impôt pour la transition énergétique permet de déduire de l’impôt sur le revenu, 30 % des dépenses engagées pour certains travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique d’un logement. Le remplacement d’une chaudière par un appareil plus performant et plus respectueux de l’environnement en fait partie. Le changement doit concerner un logement achevé depuis plus de deux ans et considéré comme résidence principale.
Plus d’infos sur les dépenses éligibles au CITE
Les montants des travaux
Les montants engagés doivent être déclarés en même temps que vos revenus, l’année suivant le paiement des travaux, en conservant les pièces justificatives. La déduction se calcule sur le prix de la nouvelle chaudière, hors pose. Elle s’effectue sur le montant de l’impôt à payer, pas sur le revenu imposable. Elle est toutefois plafonnée à 8 000 euros pour une personne seule et 16 000 euros pour un couple soumis à imposition commune, majoré de 400 euros par personne à charge supplémentaire, sur une période de cinq ans.
Disparition annoncée
L’an prochain, le CITE disparaîtra purement et simplement, pour être remplacé par un système de primes versées dès l’achèvement des travaux, dont les détails n’ont pas encore été précisés. En attendant, les dépenses liées à l’achat d’une chaudière au fioul à très haute performance énergétique en sont progressivement exclus : depuis le début de l’année, le taux a été ramené à 15 %, et seulement jusqu’au 30 juin prochain.
Publié le 16/03/2018