Pierre angulaire de la politique de rénovation énergétique des logements, le remplacement des chaudières vieillissantes peut donner droit à des aides des pouvoirs publics.
Après une valse-hésitation de plusieurs mois, le Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE), qui devait être remplacé par un dispositif de primes, a finalement été reconduit pour cette année. La liste des équipements y ouvrant droit n’a pas été modifiée : les chaudières au gaz à haute performance énergétique y sont donc toujours éligibles, ainsi que les appareils de réglage et de programmation des équipements de chauffage.
Les travaux d’installation doivent être effectués par des professionnels agréés, et le taux du crédit d’impôt reste fixé à 30 % du prix de l’équipement, hors frais de pose, plafonné à 8 000 € pour les personnes seules (16 000 € pour les couples, plus 400 € par personne à charge). Pluriannuel, ce plafond inclut toutes les dépenses engagées sur les 5 dernières années.
Enfin, lors d’un débat sénatorial mi-janvier, François de Rugy, le ministre de la Transition écologique et solidaire, a annoncé la mise en œuvre dans les mois qui viennent d’un dispositif d’aide aux ménages les plus modestes, qui leur permettra grâce aux Certificats d’économie d’énergie de changer leur chaudière pour un euro. Nous reviendrons sur ce dispositif dès que ses contours auront été précisés.
Publié le 25/01/2019